Debussy - Prélude à l'après-midi d'un faune, Marche Ecossaise, Jeux Poème Dansé (Ct.r.: M.Rosenthal)

Claude Debussy (1862-1918) Orchestral Works Part 2 by Manuel Rosenthal. 🎧 Qobuz bit.ly/363YPLB Tidal bit.ly/3GKB6wM 🎧 Spotify spoti.fi/3uM4nou Youtube Music bit.ly/3GQGTRm 🎧 Apple Music apple.co/3GNzjHb Amazon Music amzn.to/33pUAJw 🎧 Deezer bit.ly/3GSZUm6 Amazon Store amzn.to/3oRWRVb 🎧 Napster bit.ly/3BvoGIc Soundcloud — 🎧 LineMusic日本 bit.ly/34VH0hi Awa日本 mf.awa.fm/3gMaS2f 00:00 Prélude à l'après-midi d'un faune 09:50 Marche Ecossaise 16:29 Jeux Poème Dansé *** The full recording is available on Youtube Music bit.ly/3GQGTRm and the main music platforms (link up above)*** Orchestre de l'Opéra National de Paris Choeurs de Radio France Conductor: Manuel Rosenthal Collection Lucien Adès 1959 New mastering in 2022 by AB for CMRR 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr En 1892, inspiré par l'Après-midi d'un faune de Stéphane Mallarmé, dont il admirait et aimait la mystérieuse sensualité, Debussy avait projeté de composer une sorte de symphonie libre en trois parties qui eussent été Prélude, Interlude et Paraphrase. Mais par la suite, il décida de s'en tenir à la première de ces trois pièces, et c’est ainsi que le Prélude à l'après-midi d'un faune fut achevé en 1894. L’oeuvre fut donnée en première audition à un concert exceptionnel de la Société Nationale le 23 décembre de la même année. Chose curieuse pour une musique pour lors si nouvelle et si insolite, ce fut un succès, et l'on dut bisser l'ouvrage. Chose également curieuse, et assez rare en pareil cas, le poète ne se considéra pas trahi par la musique de Debussy, bien au contraire. Après le concert il adressa à Debussy cette carte-lettre: « Votre illustration de l'Après-midi d'un faune, qui ne présenterait de dissonance avec mon texte sinon qu'aller bien plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse (…). » En 1911, Serge de Diaghilev en tira un ballet qui, bien que sifflé à la première, fut un des plus grands succès de Nijinsky. L'oeuvre commence par une phrase expressive doucement murmurée à la flûte, et qui va planer sur toute la partition. C'est sans doute là une des plus extraordinaires inventions mélodiques et rythmiques de la musique française. Elle évoque évidemment la flûte du faune, mais il ne faut pas oublier que cette œuvre n'a rien de descriptif: c'est une oeuvre impressionniste qui se contente d'évoquer l'ambiance générale du poème. Ainsi que Debussy le disait à un critique qui ne comprenait pas: « Le Prélude à l'après-midi d'un faune, cher Monsieur, c’est peut-être ce qui est resté de rêve au fond de la flûte du faune. » Après cette première phrase, un glissando de harpe s'élève puis retombe, et les cors font entendre un appel lointain. La phrase du début revient, plus chaude, soutenue par des trémolos de cordes. Ces éléments se développent dans une atmosphère poétique jusqu'à l'arrivée d'un nouveau motif tendrement chanté par le hautbois. Il est à son tour développé. La chaleur monte comme en un voluptueux après-midi d'été jusqu'à ce que les bois chantent, dans un grand élan lyrique, un nouveau motif large. C'est le sommet expressif de l'ouvrage. Ensuite, peu à peu, l'atmosphère va revenir à la mystérieuse poésie initiale, et tout se termine dans la douceur du premier motif pianissimo. Claude Debussy PLAYLIST (references recordings): https://www.youtube.com/watch?v=bqeVHd9uPFI&list=PL3UZpQL9LIxNVtIKMcyB_LBU_ZUPONxWd&index=4&t=142s

En 1892, inspiré par l'Après-midi d'un faune de Stéphane Mallarmé, dont il admirait et aimait la mystérieuse sensualité, Debussy avait projeté de composer une sorte de symphonie libre en trois parties qui eussent été Prélude, Interlude et Paraphrase. Mais par la suite, il décida de s'en tenir à la première de ces trois pièces, et c’est ainsi que le Prélude à l'après-midi d'un faune fut achevé en 1894. L’oeuvre fut donnée en première audition à un concert exceptionnel de la Société Nationale le 23 décembre de la même année. Chose curieuse pour une musique pour lors si nouvelle et si insolite, ce fut un succès, et l'on dut bisser l'ouvrage. Chose également curieuse, et assez rare en pareil cas, le poète ne se considéra pas trahi par la musique de Debussy, bien au contraire. Après le concert il adressa à Debussy cette carte-lettre: « Votre illustration de l'Après-midi d'un faune, qui ne présenterait de dissonance avec mon texte sinon qu'aller bien plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse (…). » En 1911, Serge de Diaghilev en tira un ballet qui, bien que sifflé à la première, fut un des plus grands succès de Nijinsky. L'oeuvre commence par une phrase expressive doucement murmurée à la flûte, et qui va planer sur toute la partition. C'est sans doute là une des plus extraordinaires inventions mélodiques et rythmiques de la musique française. Elle évoque évidemment la flûte du faune, mais il ne faut pas oublier que cette œuvre n'a rien de descriptif: c'est une oeuvre impressionniste qui se contente d'évoquer l'ambiance générale du poème. Ainsi que Debussy le disait à un critique qui ne comprenait pas: « Le Prélude à l'après-midi d'un faune, cher Monsieur, c’est peut-être ce qui est resté de rêve au fond de la flûte du faune. » Après cette première phrase, un glissando de harpe s'élève puis retombe, et les cors font entendre un appel lointain. La phrase du début revient, plus chaude, soutenue par des trémolos de cordes. Ces éléments se développent dans une atmosphère poétique jusqu'à l'arrivée d'un nouveau motif tendrement chanté par le hautbois. Il est à son tour développé. La chaleur monte comme en un voluptueux après-midi d'été jusqu'à ce que les bois chantent, dans un grand élan lyrique, un nouveau motif large. C'est le sommet expressif de l'ouvrage. Ensuite, peu à peu, l'atmosphère va revenir à la mystérieuse poésie initiale, et tout se termine dans la douceur du premier motif pianissimo. 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr

Wow, la beauté et la sensualité des instruments à vents dans la première minute! ❤️

In 1892, inspired by Stéphane Mallarmé's Après-midi d'un faune, whose mysterious sensuality he admired and loved, Debussy had planned to compose a kind of free symphony in three parts, which would have been Prélude, Interlude and Paraphrase. However, he decided to stick to the first of these three pieces, and so Prelude to the Afternoon of a Faun was completed in 1894. The work was premiered at a special concert of the Société Nationale on December 23 of that year. Curiously enough for a music so new and unusual at the time, it was a success, and the work had to be polished. It is also curious, and quite rare in such cases, that the poet did not consider himself betrayed by Debussy's music, quite the contrary. After the concert, he sent Debussy this letter-card: "Your illustration of l'Après-midi d'un faune, which would not present any dissonance with my text except that it goes much further, really, in nostalgia and in light, with finesse, with uneasiness, with richness (...)". In 1911, Serge de Diaghilev produced a ballet that, although hissed at the premiere, was one of the greatest successes of Nijinsky. The work begins with an expressive phrase softly whispered on the flute, which will hang over the entire score. It is without doubt one of the most extraordinary melodic and rhythmic inventions in French music. It obviously evokes the flute of the faun, but one must not forget that this work has nothing descriptive: it is an impressionist work which is satisfied to evoke the general atmosphere of the poem. As Debussy said to a critic who did not understand: "The Prelude to the Afternoon of a Faun, dear Sir, is perhaps what remained of the dream at the bottom of the faun's flute." After this first phrase, a harp glissando rises then falls, and the horns make a distant call. The opening phrase returns, warmer, supported by tremolos of strings. These elements develop in a poetic atmosphere until the arrival of a new motif tenderly sung by the oboe. It is in turn developed. The heat rises as in a voluptuous summer afternoon until the woodwinds sing, in a great lyrical impulse, a new broad motif. This is the expressive peak of the work. Then, little by little, the atmosphere returns to the mysterious initial poetry, and everything ends in the sweetness of the first pianissimo motive. 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr

Thank you!!! A delight to the soul!!! Bright!!! Magical!!! Bravissimo!!! ❤❤❤👏👏👏👏👏👏

The admiration to Debussy’s music knows no borders The wonderfulness of Debussy’s music is unrivaled, and outclassing From A Debussyiest of Tokyo

🕊🌟🕊 This is ABSOLUTELY BEAUTIFUL 🙏💜🙏 💜🎵💜

Debussy’s music will quench and moisturize th dryness of the soul, and evoke comfortable feelings

Обожаю Дебюсси! Господи, ну как же прекрасна классическая музыка! Сегодня слушать не буду, а завтра точно буду слушать ! Всем мира и добра и любите классическую музыку- она прекрасна!

Beautiful, feeds the soul and tickles the brain. Takes you on a magical journey. ♥

Gracias

Grazie🌺

Superior recording - Bravo and TY

Rosenthal!!!

A unique symphonic poem which transport one into the spheres, on a total different plane.....

Rosenthal...a great conductor. Not everyone's friend, but brilliant nonetheless. 👏

Atmosphère magique! Magnifique!

🌹❤🌹

Gostei.

The Japanese print to me conceals Godzilla within the 🌊.