Louis Le Grand, au coeur du meilleur lycée de France

2023-02-05に共有
Le lycée parisien Louis Le Grand est un lycée d'excellence qui forme l'élite française. Cet établissement public dispense un enseignement prestigieux comme des cours de mathématiques en chinois. Recrutés sur dossier, les élèves de Louis Le Grand intègrent ensuite les plus grandes écoles françaises.
Réalisateur : Nathalie MOISAN

コメント (21)
  • @guts1634
    Ce que j'ai retenu: les cours de maths en Chinois ça sonne pas différent du cours de maths en français pour moi.
  • @SkynezZz_
    Je suis en terminale dans un lycée pourri de campagne, et je compte devenir le plus grand mathématicien de ce siècle en faisant un cursus universitaire classique. Je veux prouver que n'importe qui peut devenir un "futur grand homme de la nation", même sans être un parigot privilégié par sa situation géographique !
  • @lffr6527
    C'est vrai que les environnements élitistes sont très stimulants intellectuellement parlant. J'ai suivi ce type d'enseignement et j'ai beaucoup progressé. Néanmoins, j'ai pu constater que l'engagement énorme de ces élèves les amenaient à manquer dangereusement de recul par rapport aux situations qu'ils peuvent vivre. Du coup, je considère que ce manque de discernement peut être un risque lorsqu'ils sont en groupe et quand on en fait partie. Voir par exemple les phénomènes mimétiques au sein des traders de la SG....
  • Honnêtement, malgré une moyenne qui culminait à 19,5 en troisième, des grandes facilités en lettres (20 au bac de français, 20 en anglais et même 18 en spé SVT) je n'aurais jamais pu intégrer une telle école, je n'ai absolument pas les épaules pour. Même si le corps professoral me poussait à faire des prépas ou science po je me suis éloignée de tout ça pour faire une licence en lettres modernes dans une ville de campagne. Je n'ai jamais regretté, me sentant enfin libérée d'une pression énorme qu'on me foutait au lycée. Je ne compte plus le nombre de "C'est du gâchis" que j'ai entendu pendant mon année de terminale après la validation d'une licence sur parcoursup. Je comprends que certains adorent cet élitisme mais vraiment, si vous êtes doués mais que vous ne vous plaisez pas dans ce genre de carrières/cursus ce n'est absolument pas une honte De même, si vous êtes un élève "moyen" mais que vous rêvez de faire une grande école tentez!
  • @dffd1296
    Mon souhait c'est que toutes les écoles du monde qui aspirent à former l'élite, qu'elle soit politique, scientifique, sportive ou appliquée à tout autre domaine de la société, aient comme première leçon, l'humilité et le désir d'avoir un impact positif dans la vie de tous les citoyens. Les élèves de ces écoles doivent comprendre vite que leurs habiletés supérieures ne sont pas là pour dominer les autres mais bien pour aider à construire un monde meilleur pour tous. Ces leaders de demain se doivent d'avoir une philosophie de vie où le service des autres passe avant le gain personnel. Espérons que ce lycée a les outils nécessaires pour y arriver.
  • la seule chose choquante dans ce documentaire c'est le serveur qui dépose une bouteille de tabasco avec le petit déjeuner
  • @ElTottor
    " Pour avoir le meilleur lycée de France, la méthode la plus efficace, c'est d'abord de recruter les meilleurs élèves " Cette affirmation est d'une grande absurdité. Le meilleur lycée de France doit être celui qui enregistre la plus belle progression de ses élèves, il n'y a que comme ça que l'on peut juger la qualité de l'enseignement apporté.
  • Les 2 jeunes à la fin qui n'ont pas pu rester à Louis le Grand j'ai une chose à vous dire: " Il n'y a pas que Louis le Grand pour résussir sa vie et devenir des gens bien. Ne vous en faites pas, ce monde scolaire superficiel n'a rien à vous apporter car justement vous n'êtes pas superficiels. Bon courage les jeunes gens"
  • @Kazires
    Je viens moi-même d’une petite ville (Saint-Nazaire) et j’ai pu intégrer l’un de ces grands lycées parisiens en prépa (Stanislas). Le choc a été terrible et rien ne m’a préparé à la différence gigantesque de niveau entre paris et la « province ». Cependant, en s’accrochant on peut quand même réussir ! Avec du recul, l’important n’est pas les études mais le métier que l’on obtient derrière, pensez-y avant de vous lancer comme moi, sans but à la recherche de toujours plus prestigieux
  • je suis à llg actuellement et ça a bien changé ! j’étais sûr que le reportage serait cliché et franchement j’ai pas eu tort : bon ok on nous formate à l’élitisme, aux prépas etc (et ça marche plutôt bien parce qu’en 1ère, il y a 1 seule classe sans la combinaison maths physique…) mais les élèves représentés dans le reportage sont plus du tout les mêmes. il doit y avoir 1 ou 2 détraqués par classe comme l’élève qui dit « que tout le monde est de la même catégorie » (ce qui est au passage totalement faux) mais ils sont dans leur coin et les autres travaillent ensemble, sans compétition et surtout on profite de notre jeunesse sans être ultra focus sur le travail, parce que la plupart des élèves actuels sont normaux. je comprends très bien les 2 anciens élèves qui n’ont pas aimé ce lycée (c’est d’ailleurs avec Souquena (jsp comment ça s’écrit dsl) les élèves qui ressemblent le plus à ceux de mtn) et si j’avais un conseil a donner, c’est de ne pas s’enfermer dans une vision biaisée de ce lycée parce qu’il y en a plein d’autres qui offrent un très bon enseignement pour faire par la suite des bonnes études ps : le proviseur et la proviseur adjointe ne sont plus les mêmes, ça a peut être joué dans l’amélioration de l’ambiance depuis le reportage qui doit certainement dater d’au moins 10 ans
  • Je suis un ancien élève de Louis le Grand. Ce reportage m'a rappelé pas mal de souvenirs. Pour réussir dans ce genre de lycée, il faut être très fort, non seulement scolairement, mais aussi et surtout, mentalement. Il faut avoir l'esprit de champion et de guerrier, avoir l'esprit de compétition. J'ai eu plusieurs copains de classe qui ont quitté LLG en Seconde ou en Première car leur niveau a été jugé insuffisant. C'était très dur psychologiquement pour eux. Pour vous donner une idée de la chute des notes, j'avais un copain qui avait 19 en maths en 3e, puis qui est tombé à 10 en Seconde, puis à 6 en Première! À l'inverse, j'avais des copains en Terminale d'un niveau exceptionnel. Mon voisin de table était premier au Concours général de maths et deuxième au concours général de physique! Et mon autre voisin était premier au Concours général de physique et deuxième au concours général de maths! J'étais donc assis entre les deux meilleurs élèves de France en maths et en physique! Un jour, je leur ai dit que j'allais être le premier au prochain contrôle de maths sur les fonctions, que j'allais leur prouver que quelqu'un d'autre pouvait être devant eux. Alors j'ai bossé comme un fou pour le contrôle, j'ai été pris d'une sorte de "folie", j'ai fait plusieurs centaines d'exercices. Et le résultat, c'est que j'ai été premier de la classe à ce contrôle! Cela a surpris tous les élèves, y compris la prof. Et c'est là que j'ai vu ce que voulait dire le mot star. Je suis devenu la "star" de la classe et du lycée! C'était incroyable. Un peu comme quand Tom Cruise se balade sur la Croisette à Cannes. En classe, j'étais entouré par une dizaine d'élèves qui voulaient me parler. Il y avait même des filles qui osaient me parler alors que d'habitude elles ne le faisaient pas... Je voyais une immense admiration dans leurs yeux. Par contre, au contrôle suivant ,la chute a été très brutale, j'ai eu un "petit" 10 sur 20. J'ai été soudainement et brutatement abandonné par tous les "fans" qui m'avaient admiré pendant deux semaines! Je suis rentré dans le moule. En tout cas, cette expérience m'a bien refroidi. Dans ce lycée, on n'aime que les vainqueurs, les winners. On n'aime pas les perdants , les loosers. Mais, au final, j'ai quand même d'extraordinaires souvenirs de LLG, non seulement des élèves (Alexandre Daylon, Nicolas Barral etc.) mais aussi des professeurs (Alain Etchegoyen, Philippe Laduguie etc.). À chaque fois que je vais à Paris, je ne peux m'empêcher d'aller me promener dans la rue Saint-Jacques, de regarder la grande façade (qui a été rénovée d'ailleurs), un peu comme un pèlerinage dans mon passé. Malgré la dureté du travail à l'époque, c'était une très belle période de ma vie, autrement je l'aurais oubliée depuis longtemps. Être élève de ce lycée est un grand privilège.
  • L'important n'est pas nécessairement de faire de hautes études pour réussir dans la vie, mais d'être excellent dans ce que l'on fait (et d'aimer ce que l'on fait). On peut gagner très bien sa vie en étant le meilleur ébéniste de sa région... si ce que l'on offre sur le marché a de la valeur, peu importe d'avoir ou non fait telle ou telle école, on saura se vendre et vendre ses compétences. Je précise que je suis doctorant et ai fait tout le parcours intellectuel "standard" de la supposée (ou chimérique) élite de France (Bac mention TB, prépa, sous-admissibilité ENS, master TB, doctorat en cours).
  • 9:25 ça me rappelle énormément les Inconnus, ce passage précis. « même catégorie, pas forcément sociale, mais.. même catégorie » Qu’est-ce qu’il voulait dire le gosse ??? Il se trahit lui-même… Ah ! ce passage est magnifique !
  • Le problème de Louis-le-Grand n'est ni la sélection, ni l'élitisme de ce lycée. Je dirais que c'est plutôt l'égalité des chances, une fois l'élève sélectionné. Entre un élève d'un lycée parisien qui habitent à moins de vingt minutes du lycée chez ses parents et un élève de banlieue ou de Province qui à 15-16 ans n'a plus forcément le cadre familial rassurant, il y a une très grande différence. La confiance n'est pas tout à fait la même dans les esprits. Le niveau social n'est pas toujours non plus facile pour quelqu'un qui vient d'un milieu modeste. Il y a certes un mélange des meilleurs élèves de chaque collège, ce qui est une bonne chose en terme d'égalité, mais comme montré dans le reportage, entre celui qui part faire un stage aux USA, a peut-être des cours de MP en plus, dans les parents ont déjà peut-être fait LLG et connaissent les rouages et celle qui rentre en RER en banlieue, il y a quand même un écart significatif. LLG n'aplanit pas les différences. Au delà de la noble intention de donner sa chance à de très bon éléments qui viennent d'une zone moins favorisée, comment cet "handicap" peut-il être compensé par le lycée? Aujourd'hui, d'aucune manière. Qu'on ne se méprenne pas sur mon propos, il ne s'agit pas de remettre en question ce type de lycée, bien au contraire, et je ne suis pas pour remplir de catégories le lycée pour faire des quotas (boursiers notamment), mais comment évaluer la compétence purement scolaire d'un élève sans tenir compte de l'environnement familial? En d'autres termes, comment être sur que celui qui est pris en prépa à LLG, le soit uniquement sur sa compétence scolaire et son mérite pur? On s'approchera alors de la véritable méritocratie, mais je pense qu'on en est loin.
  • @Wide-inc
    C'est sûr que si on pioche dans les meilleurs dossiers de France et qu'on leur dit, t'inquiètes pas louis le grand meilleur lycée de France, le taux de réussite au bac sera élevé. Si demain mon lycée me dit on prend que les meilleurs, bah le taux de réussite sera plus élevé. C'est peut-être surtout une question d'engagement des élèves (et des parents un peu sélectifs) plutôt que le lycée qui les créent. Espérons juste qu'ils ne tombent tous pas de haut, la société est cruelle juste à voir comment on perçoit les "intellos" dand ma classe. J'espère le meilleur pour eux.
  • Alors si je peux réagir, ça m'énerve quand j'entends "il faut faire de longues études, des études d'ingénieur, des grandes écoles, avoir un métier cadre pour réussir dans la vie gnagnagna..." C'est une question de point de vue, mais avoir réussi dans la vie pour moi c'est avoir trouvé le bonheur et être heureux, pas forcément de faire de longues études harassantes et avoir un métier ou tu es potentiellement sous pression tout ça pour avoir plus de sousous. Personnellement j'emprunte la voie de l'animation enfance jeunesse, je ne gagne pas énormément d'argent mais j'en gagne suffisamment, je me sens heureux, j'adore ce que je fais et je n'ai pas fait de longues études parce que je sais que cela ne me correspondrait pas. Pourtant j'ai le sentiment de réussir ma vie tout autant qu'un grand ingénieur qui gagne des milliers d'euros par mois. On peut en débattre mais j'avais besoin de donner mon point de vue sur la question. Je réagis de cette façon parce que j'ai l'impression (et ce n'est qu'une impression) que CERTAINS, si ce n'est une bonne partie d'élèves, de ce genre d'établissement sont poussés par leurs parents à suivre la voie des grandes écoles et du métier de fou alors que les parents devraient laisser leur enfant choisir la voie qui leur plaît, même si ils ne gagneront pas autant d'argent qu'eux et qu'ils feront un métier, aux yeux de la société, moins prestigieux. Parce que ce qui compte selon moi, je le rappelle, c'est d'être heureux plus que d'avoir des thunes et d'exercer un métier "prestigieux"
  • Charles, Il se sent « tellement bien » en France, « tellement stimulé » qu’il ne rêve que d’une chose : retourner étudier aux États-Unis…J’en ris encore😂😂 Enfin je suppose qu’on ne peut pas apprendre à un aveugle à voir après tout…moi-même ayant étudié aux U.S, j’encourage toutes personnes ayant les moyens à envoyer leur enfant une fois le BAC en poche… La France continue et continuera à se fourvoyer sur l’efficacité de son système éducatif qui met plus en valeur le bourrage de crâne, le bachotage et le nom de l’établissement délivrant le diplôme que la véritable compréhension, le véritable apprentissage et finalement l’élève lui-même..
  • Content que ce soit finit cette « sélection », aucun lycée ne devrait faire croire à ses élèves que se sont les meilleurs surtout au lycée (et surtout quand c’est faux, certains ne cherchent juste pas à intégrer ces soit disant lycée d’exception). Et mtn on comprend encore mieux pourquoi les hauts dirigeants français sont si décalés de la réalité quand on voit l’ambiance ici, vraiment tu rentres dans la tête des élèves qu’ils sont les meilleurs, bien sûr qu’il y aura un soucis au final
  • La definition d'une meilleure ecole devrait changer: comment l'ecole transforme les eleves ordinaires ou faibles en eleves brillants et intelligents a l'arrivee? Voila le defi pedagogique qu'une bonne ecole devrait se pencher. Recruter les meilleurs, et avoir des meilleurs a l'arrivee, est une reputation peu noble.